L'échec scolaire génère la violence

Refuser la croissance des germes de violence, c'est aider l'être en construction à trouver, identifier en lui une capacité à s'exprimer par un moyen artistique à sa portée, chant, pratique d'un instrument, théâtre, danse, sculpture, expression corporelle, dessin, peinture... C'est aussi un moyen de lui montrer qu'au moins dans un secteur valorisant, il est en situation de réussite.
L'art s'inscrit dans le sacré et  dans l'origine de l'humanité et participe ainsi à remédier à toute forme de déséquilibre, de dissonance interne, stress, anachronisme psychique générateur de violence.

Au fur et à mesure que l'élève français franchit les paliers du système éducatif, le temps consacré à toutes les formes d'éducation artistique et corporelle diminue jusqu'à disparaître totalement à la fin du collège.

Aussitôt que nous voulons nous distraire,, nous pensons au cinéma, au théâtre, à la musique, à la danse mais nous ne développons pas   suffisamment dans notre système éducatif toutes ses sensibilités pour un meilleur épanouissement de l'élève puis du futur adulte.
La couleur, les sons, les mouvements du corps dans l'espace, l'approche de la forme de la matière par le toucher participent à la construction de l'être et libèrent ses tensions internes en constituant un exutoire.